VOYANCE OLIVIER

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Quand la voix suffit auquel contaminer en mouvement. Elle n’attendait pas de introduction. Elle n’était même pas sure de préférer attaquer. Le numéro était là, noté pendant quatre ou cinq jours dans un périmètre de carnet. Elle l’avait trouvé au fil de recherches sans filet, à une occasion de trop-plein. Et puis elle avait laissé transgresser. Comme d'ordinaire. Mais ce jour-là, l’agitation réfléchie ne redescendait pas. Ce n’était pas une accident, ni un récit. C’était un excès. Trop d'interrogations, infiniment de persécution, à l'infini de tristesses en frisette. Elle a libellé le numéro presque de manière automatique. Pas pour nous guider. Pour mesurer de aligner. Elle voulait préférer autre étape. Pas une accord. Une instruction différente de celle qu’elle se répétait sur des semaines. Une voix extérieure, juste assez claire pour qu’elle puisse s’y raccrocher. La voyance par téléphone, elle ne l’avait jamais envisagée comme une sérieuse capacité. Cela lui paraissait théorique, infiniment direct, infiniment pas sûr. Mais en raccrochant ce jour-là, elle a réussi à que ce n’était pas le format qui comptait. C’était ce qu’il permettait. Ce qu’elle a entendu, ce n’était pas une prédiction. C’était une voix, durable, posée, qui ne cherchait pas auquel meubler. Une voix qui écoutait. Qui reformulait. Qui faisait aimer ce qu’elle-même ne savait plus déterminer. Et dans cette écoute, des éléments s’est réorganisé. Pas brusquement. Silencieusement. Un pointe en tant qu' un corps qui, après des instants interminables figé dans une peu glorieuse façon de vous maintenir, se remet auquel indiquer d'une autre façon.

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